De l’infrastructure continue aux micro-réseaux guyanais
- Auteur : Collectif : Étudiants du DSA d’architecte-urbaniste : Gaëtan Amossé , Camille Grandry, Étienne Savey, Claire Vernhes Étudiants du DPEA architecture post-carbone : Charlotte Greset, Pauline Grolleron, Tatiana Rodrigues
- Editeur : Direction des Affaires Culturelles de la Guyane
- Année : 2016
- Pages : 201
Cette étude traite du territoire de la Guyane et entame une réflexion sur les perspectives de son aménagement à l’horizon 2030. Elle propose de porter sur le département un regard nouveau, loin des clichés et des préconceptions métropolitaines qui considéreraient que ce dernier aurait en quelque sorte « un retard à rattraper ». Si sur ce territoire, le discours prédominant insiste sur la nécessité d’agir vite, du fait de la forte croissance démographique et des besoins qui y sont sous-jacents (infrastructures, équipements, logements, emplois, etc.), il semble néanmoins pertinent de se référer aux systèmes déjà en présence, qu’il s’agisse de procédés traditionnels ou contemporains extraits du quotidien des habitants, ou encore « d’écosystèmes » relevant du paysage et de la géographie environnants.
La Guyane gagnerait à être pensée comme un territoire français « avant-gardiste », non seulement en capacité de subvenir à l’ensemble de ses besoins, mais également en mesure de développer et de valoriser ses systèmes résilients, bien en amont d’une transition énergétique globale. Ce travail propose une démarche expérimentale sur le bourg de Maripasoula à travers plusieurs scénarii d’usage. Les propositions présentées dans cette étude vont toutes dans le sens d’un développement endogène du territoire maronien. D’une certaine manière, Maripasoula et ses bourgs satellites sont tous en mesure de redynamiser leur économie et de subvenir à leurs besoins alimentaires, énergétiques et matériels, indépendamment de l’avènement de la route du Maroni.