L’usage du végétal en Martinique : Entre oubli et re-création ?

Dans l’éditorial du numéro 17 de la Revue “La Mouïna Martinique”, Jill Joseph-Rose posait cette question « Qu’est-ce que le monde rural aujourd’hui ? Comment gérer l’urbanisation et la densification de nos espaces en conservant notre culture et notre histoire ? Est-ce la ville qui grignote la campagne ou la campagne qui s’insère dans la ville ? Quelles sont les conséquences de ces changements ? » Il y a, au moment de livrer cet article, un écho à ces questionnements ? Le monde rural martiniquais existe-t-il encore ? Nos cultures, notre histoire existent-elles encore ?(1)


Pouvons-nous poser la question de la magie des plantes, des arbres que l’on peut utiliser pour agrémenter son l’entour de la maison et son jardin avec contemporanéité ?
En 1951, Eugène Revert parlait de magie à propos de la Martinique, avec une approche que nous qualifions maintenant d’ethnocentrisme.

Comment parler d’un environnement végétal autour de l’habitat en évitant tout biais nostalgique, où le vécu « d’antan lontan » remplacerait aisément (et complaisamment) l’analyse anthropologique, qui de toute façon ne sait pas elle-même que faire vraiment du magique, des croyances magico-religieuses dans sa nomenclature ?

Encore et encore. Faut-il ressasser, à la manière des radios de proximité qui ne sont pourtant depuis longtemps ni poste à galène, ni radiobwa patat ? Pourtant, parfois, cette illusion, lorsqu’à la fin du débat ou de l’émission tout le monde s’accorde pour dire que « cela » existe, la preuve par l’absurde en étant l’explosion de l’audimat sur ce thème !

Face à ce vertige méthodologique nous avons choisi la démarche suivante : nous retournerons dans le passé dans un premier temps, pour donner des éléments qui aujourd’hui pourraient prêter à sourire car oubliés.
Nous revisiterons également certains de nos écrits qui par moment ont abordés le thème de l’environnement et de sa dimension symbolique.

Dans un second temps, rapidement, nous proposerons ce qu’il peut en être de l’environnement d’une maison martiniquaise à l’ère de la chloredécone, du réchauffement climatique, de la brume de sable qui n’a de sable que le nom, de la redéfinition universelle à laquelle nous sommes confrontés de notre futur rapport avec la nature.

Dans l’ensemble des cultures la dimension magique peut être repérée, de manière flagrante ou plus subtilement. Le récent débat qui a conduit en France au prochain déremboursement des médicaments homéopathiques est significatif à ce sujet. Parmi les polémiques des uns et des autres on a pu lire parmi les articles « Homéopathie : automédication ou pensée magique : Chaque fois que, dans une société, l’irrationnel progresse, il s’en suit inévitablement, tôt ou tard, des catastrophes. » estime Elie Arié au sujet du débat sur l’homéopathie »(2).

Lors de la première enquête d’ethnobotanique(3) à laquelle nous avions participé en 1986 nous abordions la question des soins sous divers angles. Le magique revenait et nous en avions déduit les prémices d’un système de pensée : « Que l’évocation des plantes comme méthode de santé, de « guérison » fasse également songer les martiniquais aux pratiques magiques que l’on désigne habituellement comme « kimbwa » ne doit pas surprendre si nous accordons la place qui lui revient au phénomène d’affrontement dont cette société est issue. La connaissance des plantes, la maîtrise de leur potentialité médicinale et magique assure à ceux qui en possèdent les secrets un certain pouvoir. Celui-ci, ambivalent, peut aussi être la cause d’une certaine forme d’exclusion de la société. Entre le bienfait et le méfait les frontières sont fragiles. On ne s’étonnera pas alors qu’une demande à un martiniquais à propos des plantes qu’il serait susceptible de connaître et d’utiliser se place d’emblée sous le signe de la suspicion »(4).

Nous avons des difficultés à nous dire que cette enquête date seulement de 1982 ! L’état des lieux actuel est à la revendication identitaire, aux multiples créations d’entreprises qui transforment les plantes médicinales, aux ateliers d’apprentissage des  « riméd razzié ». Emmanuel Nossin(5) a publié les 2 tomes de son ouvrage sur les plantes magiques sans que quiconque s’en offusque.

C’est une démarche positive, et la sauvegarde du patrimoine botanique est d’actualité. Mais en corolaire le savoir de chacun s’étiole si l’on considère qu’à cette époque nous rencontrions des personnes qui savaient reconnaitre environ 80 plantes médicinales et décrire leur usage.

En 2020, nous sommes plus habiles dans l’usage des produits transformés et accrédités. La déperdition n’est qu’apparente, le laboratoire guadeloupéen Phythobokaz d’Henri Joseph, en Guadeloupe, se porte bien.(6) Nous appréhendons ce réel différemment, sans que l’on puisse parler de rupture totale pour certains.

Nous naviguons entre oubli et re-création. C’est le constat des anthropologues ; Jamais nous n’avons eu autant d’informations qui nous permettent de sortir du folklore d’un Eugène Revert.(7)


En 1991, suite à notre enquête de 1986, nous écrivions déjà :
« On oublie. On oublie tout. Quelquefois, des pieds auxquels on n’accorde plus le statut d’objet d’hédonisme, c’est suffisant, on ne marche plus, le poids du corps ne reconnaît plus les nivellements et les dénivellations, les sens ne savent plus distinguer, d’ici à là, les fragrances du chaud et de l’humide, du sec et du broussailleux. Les essences. Alors les noms qui balisent un lieu, un itinéraire, les noms de plantes et d’arbres, oubliés, ne sont plus l’horizon, font croire au terrible enfermement de l’île, font que dans le végétal on se sent comme en ville  coloniale tracée au cordeau : il y faut des pancartes et des plaques  pour signaler le nom des rues après la disparition des quincailleries, des bazars, des coins réservés à des marchandes discoureuses confinées aujourd’hui dans des romans.
L’on croit l’oubli possible, facile.
C’était compter sans le corps et la douleur. Et le doute.
Guérir étant une longue affaire, le médecin ne fait jamais ici, en Martinique, figure de magicien total. «Aprézan, mwin ni an bok riméd ki dokté-a  ba mwin, kaché, egsétéra…bagaye pou tansion, mwin lésé-ye siw koté épi dépi mwin wé tansion mwin lévé ou sav sa mwin ka pran ? Ti dité zéb mwin. Mwin kité kaché-a, mwin ka pran twop kaché épi lestomak-mwin ka fé mwin mal. »(8)
Le constat est équivalent à celui d’Elisabeth Vilayleck en 2002 « rares sont les personnes en Martinique ou en Guadeloupe qui savent reconnaitre un pied de roucou ou de pomn-nwa et pourtant le roucou, nous l’avons dit, était utilisé couramment dans la cuisine et les pommiers cajou fréquents dans la campagne où les enfants récoltaient les noix pour leurs jeux. On ne voit presque plus de pieds de sapotille ou de kachiman… »(9)

Les hommes enjolivent de plantes, d’arbres l’entour de leur habitat, et ce végétal peut avoir une polysémie. Le cyprès (Cupressus Sempervirens) est en France un arbre planté dans les cimetières. Arbre symbolique de l’éternité mais si l’on s’endort en dessous, comme on le dit du fromager chez nous, il peut changer de sens, son éternité devient nocive et pire peut-être, car l’arbre est aussi allergisant. Ce qui n’empêche pas que son huile essentielle soit utilisée en aromathérapie.
Allergie, vision, arbre du diable, on voit vite le glissement sémantique qui assimile le fromager à un arbre magique.

Le végétal peut donc être utilisé pour embellir les abords mais aussi pour protéger les habitants d’un espace clos ou ouvert.

Nous avons eu l’occasion, en 2007, d’intervenir par un article dans le quotidien France-Antilles, mais trop tard, lorsque les palmiers de l’hôpital civil ont été abattus en une journée. En voici un extrait :

« En écoutant les gens, en regardant nous nous sommes très vite aperçus que derrière le mur qui sépare l’enceinte de l’ex-hôpital de la rue principale de l’Ermitage, il y avait un jardin en puissance, cela ne coûtait rien d’ouvrir dans ce mur un passage pour donner à ce quartier un espace vert supplémentaire, car c’est l’une des particularités de ce quartier, ces poches de verdures. On n’ose plus vous dire où elles se trouvent ! On était parti bêtement de l’idée que, quelquefois, un arbre peut avoir une importance insoupçonnée : lieu de rencontre, de palabres, arbre de « soudure» alimentaire ou de partage (cocotier, arbre à pain).

Nous avions écouté les gens nous parler de la tombée du jour, des oiseaux, des palmiers, nous dire qu’effectivement la rue du cerf-volant se justifiait, car à une époque dans la partie du cimetière encore boisée les jeunes faisaient du cerf-volant.

Il faut dire, pour ceux qui comme moi ne connaissaient pas ce quartier à part pour les impôts, la cantine à payer, que les habitants n’ont jamais eu peur du cimetière, de l’hôpital et que la chapelle leur était bien pratique.
Alors allez voir qu’ils aient peur des palmiers ! C’est l’histoire de leur quartier, leur mémoire !
Que disions-nous alors ? L’aménageur doit se souvenir qu’un palmier, qu’un arbre à une durée de vie qui quelquefois rend celle de l’homme insignifiante ; Il y a à l’Ermitage des arbres que nous dirions bienveillants, comme des ancêtres. Dans la mémoire de certains habitants ils sont vivants et bruyants (refuges d’oiseaux à la tombée de la nuit). Ceci appartient à l’identité du quartier.
Certains, constations-nous, devaient peut-être, être remplacés, non détruits, dans la décennie qui vient. N’oublions pas que les arbres meurent par la tête.
Hélas, certains hommes importants perdent plus vite la tête que les arbres. Les avis des spécialistes sont unanimes, il n’y avait pas d’arbres spécialement malades et un palmier en fin de vie se remarque de loin.
La raison de la sécurité pose une autre question, pourquoi le propriétaire des lieux a-t-il attendu vingt-trois ans, date du dernier cyclone, pour les abattre ? Ils n’ont pas poussé en une nuit !
On aurait des idées bêtes, on pourrait penser que l’Ermitage, que le site qui bientôt aura une autre destinée ne valaient pas des palmiers royaux.
Ce qui a été mis à terre ce sont des palmiers, ce sont des modes de communication des hommes avec la nature, des hommes entre eux. Un équilibre a été rompu, un paysage construit par des hommes de culture détruit par d’autres, incultes.
Les arbres ont de la valeur, les paysages ont de la valeur, ce sont des notions modernes qui préservent du vandalisme.
Les Martiniquais n’ont plus la peur ancienne de la forêt, transmise pour les assujettir à l’ordre dominant, archaïque. Félicitons ceux qui ont réagi, la majorité.
Je pense que ceux qui ont commandité cette destruction savaient que les arbres équilibrent, et ont des raisons inavouées. ».

 

Grâce à l’opération Canopée et au Radeau des Cimes, au film « L’intelligence des arbres », au livre « La vie secrète des arbres » de Peter Wohlleben, les hommes découvrent aujourd’hui un savoir immense, celui des arbres, et l’on ne qualifierait plus de pensée magique ces différents apports (10.).
Commençons par « l’extrême » d’un type d’aménagement pour bien exposer notre propos.

Dans nos recherches nous avons souvent privilégiés la lecture de l’espace végétal (11) pour identifier la maitrise qu’un locataire, un propriétaire pouvait avoir de sa vie, de son insertion dans le monde, dans la société, quel que soit les conditions matérielles de son existence. Cette proposition a en corollaire que nous pouvons observer des espaces inadéquats même dans les beaux quartiers.

Osons la provocation : trop de palmiers royaux sur un espace inapproprié sont aussi dévastateurs sur l’image sociale qu’un chapeau bakoua avec un costume colonial.

Lors d’une étude sur un quartier populaire, celui de Vieux-Pont nous avons eu l’occasion de prendre comme indice d’intégration dans le quartier des nouveaux arrivants leur utilisation du végétal.

Nous avions remarqué que les résidents de Vieux-Pont, déplacés sur un autre quartier plus résidentiel, disposaient d’un espace qui pouvait être utilisé comme jardin. Quelques personnes, souvent parmi les plus âgées, avaient immiscé le maraîcher dans le jardin décoratif. On percevait quelquefois ce qui restait du savoir-faire rural dans l’organisation de ces jardins.

L’un de ces espaces était surprenant par le brouillage qu’il offrait du jardin et de la maison.

Voici ce jardin.

Et nous le décrivions ainsi « Ce jardin se distingue par son foisonnement, son pêle-mêle qui rappellerait le jardin créole sans en être véritablement un : c’est une réplique urbaine. On y retrouve les plantes qui composent habituellement les haies autour des maisons, mais disposées ici sans un souci d’ordre.
Ces haies qui habituellement unissent le décoratif et le symbolique – beaucoup de ces plantes sont également des plantes protectrices – entourent quelque chose, l’entrée de la maison. Ici tout est confondu. Les usages sont encore présents, mais leur ordre, leur hiérarchie sont déjà perdus, ne sont plus une pratique quotidienne. Cela dit, ce retour vers le «razzié», le sauvage de la nature n’est pas sans surprendre lorsque l’on compare avec la volonté du gazon devant d’autres maisons du quartier».
Nous disons plantes de protection : ce sont les plantes qu’Emmanuel Nossin nomme médiatrices, comme par exemple le «Polyscias filicifolia – Bailey» appelé communément Frizé ou romarin.
Ou encore  le jupon-cancan, arbuste décoratif que lors de notre enquête en 1982 on nous donnait  comme consolateur lors d’un deuil, d’une grande peine.
Nous restons dans cette polysémie où la plante décorative est aussi plante de protection.

A l’opposé, la maîtrise de son environnement peut donner cette image surprenante dans laquelle chaque plante raconte une histoire, les roseaux et les crotons ne sont pas uniquement à but décoratif, mais ils accueillent et protègent.

Que serait alors une indication pour l’aménagement des haies aujourd’hui dans l’urbain et le péri-urbain résidentiel : une approche jubilatoire serait d’y réintroduire une grande partie des fleurs, des plantes qui auparavant étaient une manifestation du rural, de ses savoirs faire médicinaux ( la verveine blanche et la verveine violette par exemple, de se souvenir que le goyavier était aussi utilisé ainsi : « 3 bourgeons de goyave, 3 bourgeons de côtelette, laisser infuser et boire ».

Aujourd’hui beaucoup de facteurs peuvent nous inciter à procéder ainsi ; l’avancée scientifique sur la connaissance des plantes de la pharmacopée populaire martiniquaise.(12)

La nouvelle attention accordée à l’environnement, à sa dégradation, et , ainsi que le notait E.Vilayeck, la volonté de  poursuivre ce mouvement de réintroduction des variétés disparues.

Autre provocation : les résidences à gazon et à mangue Julie ne connaissent pas les bananiers en frontal. Nous avons le souvenir à Curaçao d’avoir observé des bananiers comme marqueur de position sociale. Effectivement dans une île où se pose la question de l’accès à l’eau, un bananier ne peut faire que bourgeois . Lorsque nous observons  à la Martinique cette présence, la mangue Julie et le bananier, nous savons déjà que le quotient d’identité des habitants de la demeure ne peut être amoindrie par l’obsession du bien-paraître par le gazon exclusivement.

Nous avons procédé en creux pour répondre à la question :  que faudrait-il mettre comme plantes autour de chez soi après avoir construit ?

Il n’y a pas de réponse à cette question sinon les constats suivants, dans le domaine de l’anthropologie : prendre en compte la polysémie de l’appréhension des  plantes , entre l’utile et le symbolique, prendre en compte que notre environnement se détériore et enfin prendre en compte la déperdition des connaissances qui a accompagné le passage du rural vers l’urbain, de la Martinique dès les années 1970 jusqu’à aujourd’hui pour éviter le passéisme, la dictature de la doxa des postes à galène.

Alors, tout est possible.

William Rolle

 


Notes

1Cet article, comme certains magazines du siècle dernier contient une surprise : en cliquant sur le lien de la recherche ethnobotanique le lecteur aura accès à un document rare, oublié. Nous précisons qu’en 2020 les recherches ont fait un bond en avant, mais que ce fut le premier travail d’envergure sur les savoirs populaires, initié par le ministère de la culture. Le travail équivalent sur la Guadeloupe est sur le site Manioc.

2 https://www.lemonde.fr/blog-mediateur/article/2019/07/03/le-monde-des-lecteurshomeopathie-automedication-ou-pensee-magique_5484791_5334984.html

3 1982 : Savoirs naturalistes populaires en Martinique (Société Martiniquaise des Arts et Traditions Populaires / G. Chanteur, M.Burac, W.Rolle) (publication 1986)
.Ethno_Chanteur_1986_078.pdf pdf – Ministère de la Culture …

4 p 88, op; cit

5 E.Nossin – Plantes magiques de Martinique, Guadeloupe et les Petites Antilles, tome1 et 2. Édition Exbrayat. Pour le lecteur qui voudrait connaître la nomenclature des plantes à mettre autour de son jardin le plus simple est de se référer à cet ouvrage.

6 http://www.phytobokaz.fr/index.php/fr/phytobokaz

7 Eugène Revert, la magie antillaise – classiques.uqac.ca/classiques/revert_eugene/magie_antillaise/magie_antillaise.html

8 W.Rolle «“Perdre sa mémoire, perdre son environnement” – Revue Alizés, Avril 1993, N°3, APEFAG. Paris. p.14-15 »
9 E.Villayek – Ethnobotanique et médecine traditionnelle créoles, éditions ibis rouge,2002

10 Peter Wohlleben . La Vie secrète des arbres. Ce qu’ils ressentent, comment ils communiquent, un monde inconnu s’ouvre à nous, éditions Les Arènes, mars 2017.

11 Nous avons la même démarche pour l’aménagement intérieur d’une maison.

12 Qui nous oblige à être vigilants à l’égard des mercenaires de l’ethnobotanique prêt à breveter nos plantes pour les grands laboratoires.


 

A propos de l’auteur…

William Rolle

Est sociologue et anthropologue.
Ses thèmes de recherches et ses publications sont variés :
– l’alimentation (De la «malédiction de la faim» aux douceurs de la pâtisserie (Evolution historique du mode alimentaire en Martinique) in La pâtisserie martiniquaise, CRDP Martinique, 2012 ;
– l’anthropologie urbaine et l’anthropologie visuelle dans le cadre d’opérations de rénovation de l’habitat insalubre (« Urbanités martiniquaises, système d’habitat, aménagement intérieur, des discours ? »  dans « Revue de sociolinguistique et de sociologie française » numéro 34/2 ; Sociolinguistique urbaine des zones créolophones, 2008 {2009}, dir .Thierry  Bulot &Lorène Labridy  p. 51-66) ;
– les mutations de la famille (« Haut risque du récit de soi antillais. Le syndrome du Nègre de Surinam »  p.135-143 in Vivre / Survivre , Récits de résistance, dir. Christine Delory-Momberger  & Christophe Niewiadomsk, éd Téraédre, Paris, 2009) ;
– la mort (Les rituels mortuaires traditionnels Martiniquais sont-ils encore opératoires: la catastrophe de Maracaibo  Rites de passages et constructions identitaires créoles, Laurence Pourchez & Isabelle Hidair (eds.), Paris : Editions des archives contemporaines.2012.) ;
– la sociologie de l’art (« That was paradise », texte catalogue exposition Jacqueline Fabien « Horto Mirificus, La vie est un jardin extraordinaire » http://www.fondation-clement.org/martinique/127_catalogue-de-l-exposition-hortus-mirificus-la-vie-est-un-jardin-extraordinaire-de-jacqueline-fabien


 

 

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